Partitionnement du disque dur
Systèmes de fichiers Linux
- ext2: c'est le système de fichiers qui a longtemps été utilisé sous Linux. Il a été développé par un français (Rémy Card) et présente la particularité de très peu se fragmenter. Ainsi, sous Linux et depuis longtemps, il n'y a pas besoin de faire de défragmentation.
- ext3: l'ext3 est très proche de l'ext2, à une différence majeure près : la journalisation. En effet, ext2 n'était pas journalisé et en cas de crash du disque, on risquait plus facilement une perte de données. Ce n'est plus le cas avec l'ext3.
À noter que l'ext2 et l'ext3 sont parfaitement compatibles entre eux, dans un sens comme dans l'autre.
- ext4: une amélioration de l'ext3, relativement récente, qui améliore la prise en charge des gros disques durs et diminue les problèmes de fragmentation des fichiers.
- Swap : Sert de mémoire virtuelle, qui est utilisée quand la mémoire vive est pleine.
Les noms des disques sous Linux avec un exemple : hda/ ou sda/.
- h: la première lettre indique si le disque est de type IDE ou SCSI (un type de connexion différent à la carte mère). S'il est de type IDE, la lettre est un « h », si c'est un SCSI (ou un S-ATA), la lettre est un « s ».
- d: cette lettre ne change pas.
- a: c'est cette lettre qui indique les différents disques durs. hda représente le premier disque dur IDE, hdb le second, hdc le troisième, etc.
Pour stocker les fichiers et les répertoires, on crée souvent plusieurs partitions avec un système de fichiers de type Ext4 (ou une de ses alternatives). Pour les serveurs, les administrateurs GNU/Linux ont souvent pour habitude de sectionner le système de fichiers en de nombreuses partitions pour assurer une meilleure résistance du système aux pannes et aux failles.
Par exemple, il ne faudrait pas qu’un simple utilisateur puisse saturer la partition sur laquelle se trouve la racine du système de fichiers juste en remplissant son répertoire personnel (/home/son_login/), car ceci pourrait rendre le système instable. Il ne faudrait pas non plus que les journaux système (ou logs) qui se trouvent dans le répertoire /var/log/ remplissent la partition sur laquelle se trouve la racine suite à une attaque réseau, ce qui aurait la même conséquence.
Exemple de partition d’un disque de 500 Go et 4Go de mémoire vive :
Swap égale à la taille de la mémoire vive.
/dev/sda1 / 30Go
/dev/sda5 /var 10Go
/dev/sda7 /temp 1Go
/dev/sda8 /home 400Go (ca dépend de disque)
Installation Linux Debian:
Télécharger le logiciel unetbootin sur le site http://unetbootin.sourceforge.net/
Se logiciel permet la création de la clé USB bootable!
A la fin d’installation vérifier et modifier le fichier /etc/apt/sources.list
Avec :
# deb cdrom:[Debian GNU/Linux 8.2.0 _Jessie_ - Official i386 CD Binary-1 20150906-10:02]/ jessie main
#deb cdrom:[Debian GNU/Linux 8.2.0 _Jessie_ - Official i386 CD Binary-1 20150906-10:02]/ jessie main
deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie main contrib non-free
deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie main contrib non-free
deb http://security.debian.org/ jessie/updates main contrib non-free
deb-src http://security.debian.org/ jessie/updates main contrib non-free
# jessie-updates, previously known as 'volatile'
deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie-updates main contrib non-free
deb-src http://ftp.fr.debian.org/debian/ jessie-updates main contrib non-free